Les TMS constituent aujourd’hui l’une des questions les plus préoccupantes en santé au travail publique du fait d’un coût humain et socioprofessionnel considérable considérable en termes de douleurs et gênes dans le travail et la vie quotidienne, de séquelles fonctionnalités fonctionnelles parfois irréversibles, de réduction d’aptitude au travail et le risque de rupture de carrière professionnelle.
Les TMS et les lombalgies vont poser dans les années à venir des problèmes croissants du fait de l’effet conjugué prévisible du vieillissement de la population active et de l’intensification du travail. Il s’agit du problème le plus répandu en France, mais aussi en Europe (Eurostat) ou aux USA. Le coût global des troubles musculosquelettiques pour la société est considérable et avoisinerait pour l’Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail à environ 1,5% du PIB européen.
A la question de savoir comment intervenir en cas d’hémorragie sévère, seul 12,9% des Belges répondent correctement et un peu plus de 20% des conducteurs de notre pays savent comment placer une victime en position latérale de sécurité.
80% des Belges pensent pouvoir prodiguer les premiers secours en cas de situation d’urgence comme un arrêt cardiaque, une hémorragie ou une blessure par coupure. Mais, selon des tests pratiques de la Croix-Rouge, 35% surestiment ou sous-estiment leurs propres connaissances.
Il est donc temps d’organiser des cours de premiers secours.